L’intégration de codes-barres sur les étiquettes est aujourd’hui incontournable dans de nombreux secteurs : logistique, industrie, distribution ou santé. Bien utilisés, ils permettent d’automatiser la lecture d’informations, de fiabiliser la traçabilité et d’accélérer les opérations. Mais pour être réellement efficaces, ils doivent respecter certaines règles de conception.
La première bonne pratique consiste à veiller à la lisibilité. Un code-barres trop petit, mal contrasté ou imprimé sur un fond perturbant peut entraîner des erreurs de lecture. Il est recommandé d’utiliser des couleurs contrastées (noir sur blanc ou noir sur fond clair) et de conserver une zone de silence autour du code pour éviter les interférences visuelles.
Ensuite, le choix du type de code est essentiel : code 128, EAN, QR code… Chaque format a ses spécificités et doit être choisi en fonction de la quantité d’informations à intégrer et du type de lecteur utilisé. Le QR code permet par exemple d’ajouter plus d’informations ou de rediriger vers une page web.
La position sur l’étiquette est également stratégique. Le code-barres doit être placé de façon à être facilement scanné, sans pli ou distorsion. En milieu industriel, il peut être judicieux d’opter pour des étiquettes protégées ou plastifiées pour garantir leur longévité.
Enfin, il est crucial de tester les étiquettes dans leur environnement réel avant un déploiement à grande échelle : humidité, poussière, températures extrêmes… Ces facteurs peuvent impacter la qualité de lecture.
Bien conçus, les codes-barres intégrés sur les étiquettes deviennent un véritable outil de performance, réduisant les erreurs humaines, accélérant les flux et assurant un meilleur suivi des produits tout au long de leur cycle de vie.